Introduction

Les sociétés onshore : France enfer fiscal.

S’il existe des paradis fiscaux, c’est en toute logique qu’il existe, à l’opposé, des enfers fiscaux, des pays où la charge fiscale sur les sociétés et les particuliers est totalement écrasante.

La France en fait partie.

Quel que soit le périmètre considéré (pression fiscale pure, ensemble des prélèvements obligatoires, dépenses publiques) elle fait systématiquement partie des trois champions du monde, qui détroussent le plus leurs citoyens.

En ce qui concerne les particuliers, les prélèvements obligatoires sont particulièrement lourds.

Il faut tout d’abord considérer les charges sociales, qui représentent, pour un salarié, 45% de son salaire brut à charge de l’employeur -élément qui n’est jamais considéré dans les calculs sur les prélèvements obligatoires, car prélevés sur l’employeur et non le salarié, et près de 25% à sa charge à lui.

Ce sont donc déjà près de la moitié des sommes versées par une société au titre d’un emploi salarié qui s’évaporent avant même d’arriver sur son compte bancaire. Pour un non-salarié, avec un taux de cotisation de 47%, la situation n’est guère différente ou meilleure.

L’impôt sur le revenu, supposé corriger les inégalités, est en réalité particulièrement injuste.

Si la moitié des foyers fiscaux ne le payent pas (et peuvent donc ne pas se sentir concernés par le fait que d’autres le payent), son taux peut aller jusqu’à 45%, et atteint assez rapidement les 41%, sans mentionner cette taxe invraisemblable de 75% pour les hauts revenus, qui n’aura certes pas duré longtemps mais démontré que dans les enfers fiscaux l’imagination des gouvernements en sans limite.

La France compte aussi un impôt sur la fortune, indépendant des revenus, dont la nocivité n’est plus à démontrer.

Inventé en France, qui en a l’exclusivité, personne n’ayant eu envie de copier cette mauvaise idée, il ne rapporte que très peu, mais a un effet lourdement dissuasif, car assis sur un patrimoine et non sur un revenu, patrimoine qui peut être non rentable ou faiblement liquide, peu importe.

L’impôt sur les sociétés onshore se situe aussi dans la partie haute de la fourchette, avec un taux de 33%.

A toutes ces taxes doivent s’ajouter des taxes locales parfois lourdes, tant pour les particuliers que pour les professionnels, qui contribuent à maintenir la charge fiscale à un niveau très élevé.